Sous la férule du général Josoa Rakotoarijaona, ministre de la Défense nationale, et du général Monja Delphin Sahivelo, chef d’Etat-major des armées, quelque 150 grands responsables au sein du ministère de la Défense nationale se sont réunis hier au Cercle-mess Soanierana. Une rencontre durant laquelle, le ministre a transmis et expliqué les grandes lignes de ses consignes qui se déclinent en quatre axes stratégiques, à savoir, le respect de la discipline, la valorisation de la restructuration, le renforcement de capacités et les actions civilo-militaires.
« Nous ne sommes pas sans savoir l’évolution galopante de la technologie et la forte augmentation des menaces hybrides. Il faut que nous soyons en mesure d’anticiper les risques. L’objectif est d’avoir une armée professionnelle, efficace et efficiente, capable d’assurer pleinement la sécurité de la population », a précisé le ministre. Mais pour garantir une pleine efficacité, « Il faut respecter les disciplines militaires, l’éthique et la déontologie. Et comme on dit, ceux qui n’avancent pas reculent, nous devons renforcer nos capacités », a ajouté le général Josoa Rakotoarijaona.
Concernant les activités civilo-militaires, il a indiqué que beaucoup a été fait et beaucoup reste encore à faire. « Comme avant, nous prendrons part aux réponses aux urgences nationales majeures et aux catastrophes en tout genre », a fait savoir le ministre.
Egalement présent lors de l’ouverture de la réunion des grands responsables, le Premier ministre Christian Ntsay n’a pas manqué de féliciter l’armée pour sa participation active dans la lutte contre le Covid-19, le kere dans le Sud et aussi dans le sauvetage des victimes d’autres cataclysmes naturels.
« A l’instar des autres pays, Madagascar fait face à diverses formes de menace. Madagascar est une île et, ces derniers temps, nous avons observé une hausse des trafics de drogue en haute mer et aussi la spoliation des ressources naturelles. L’armée est donc un outil au service de la sécurité, la paix sociale et de la stabilité, ainsi que de la souveraineté », a conclu le Premier ministre.
Mparany