Une vingtaine de jeunes écrivains malgachophones ont répondu présents à la dernière session de l’atelier d’écriture organisé par l’association Opération Bokiko, à l’Ivon-toeran’ny kolontsaina malagasy (IKM) Antsahavola. Animée par l’écrivain et poète Hobiana Andrianimerina, cette séance a été riche en informations et conseils, avec comme thème « Ny filalaovana amin’ny teny : siran-daokan’ny tantara », qui signifie littérature « Les jeux de mots : le piquant d’une histoire ». Le sujet a séduit les écrivains en herbe, dont certains ont des projets littéraires.
« Tout le monde peut écrire, mais pour être un bon écrivain, on doit avoir trois points importants à la littérature : l’inspiration, le talent et les techniques littéraires », a détaillé Hobiana Andrianimerina. Durant l’atelier, il a dévoilé quelques techniques littéraires qui rendent un texte banal en chef-d’œuvre, en utilisant entre autres des jeux de mots, des métaphores, des jeux de sonorités…
« Nous espérons que dans les années à venir, le nombre d’auteurs qui écrivent des romans va augmenter car jusqu’à ce jour, il n’existe que peu d’écrivains contemporains malgachophones au pays », a-t-il conclu.
Sur ce, Hobiana Andrianimerina invite les passionnés de la littérature à réfléchir sur un autre thème, le 18 mars à la Bibliothèque nationale Madagascar, et au mois d’avril à la galerie Mozaïk Antsahabe. Par ailleurs, l’association Opération Bokiko donnera rendez-vous le deuxième samedi du mois à l’IKM avec un autre écrivain malgachophone.
Holy Danielle