Michèle Rakotoson continue d’impressionner les passionnés de la littérature à l’étranger, avec son livre intitulé « Ambatomanga, Le Silence Et La Douleur ». Cette année, elle se trouve en finale du concours Prix Orange du livre en Afrique (Pola) aux côtés de quatre auteurs africains.
Sorti officiellement l’an passé, « Ambatomanga, Le Silence Et La Douleur » continue son périple, notamment à l’international. Michèle Rakotoson était déjà finaliste de l’édition 2022 du concours Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone, remportée par l’écrivain togolais Samy Tchak avec son roman « Le Continent Du Tout Et Du Presque Rien ».
Sans se décourager, l’auteure malagasy a pris part à une autre compétition qui mettait en lice les écrivains issus de 15 pays africains francophones, soit une trentaine de livres au total. Et, « Ambatomanga, Le Silence Et La Douleur » se trouve à la phase finale, avec « Les Vies (Multiples) d’Adam » de Lamine Benallou (Algérie), « La Nuit Du Doute » de Berchir Garbouj (Tunisie), « Les Dieux De La Brousse Ne Sont Pas Vulnérables » d’Ibrahima Hane (Sénégal), et « Safora, Une Vie De Tribulations » d’Anzata Ouatara (Côte d’Ivoire). L’organisateur, la Fondation Orange, a dévoilé ce résultat, hier.
Une partie de l’histoire de Madagascar, représentée
« J’ai mis une dizaine d’années à écrire ce livre », s’est-elle remémorée. Dans ce livre, l’auteure relate des faits historiques au début de la colonisation française en créant une histoire fictive autour de Tavao, esclave, porteur à Ambatomanga, qui vit, pendant ce temps, dans la peur tenace d’une guerre imminente. Lorsque la reine Razafindrahety organise, enfin, une contre-offensive pour défendre ses terres, Tavao rejoint son maître au combat. Loin de sa femme, enceinte, il est confronté aux affres de la guerre. Ce livre de 256 pages parle de l’aberration de la colonisation française à Madagascar vers la fin du 19e siècle.
Le grand gagnant sera annoncé officiellement, le 12 mai à Abidjan, au Salon international du livre d’Abijan (Sila). Il bénéficiera d’une somme de 10.000 euros soit 45 millions d’ariary environ et de la promotion de son ouvrage.
Holy Danielle