Lors d’une réunion cette semaine à Malaga (Espagne), plus de 40 spécialistes dans la gestion des aires protégées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et de la Commission mondiale des aires protégées (WCPA), se penchent sur la mise en œuvre du programme de la Liste Verte de l’UICN, à l’horizon 2030.
Madagascar est activement engagé dans le processus avec 15 sites sur 123 aires protégées dans le programme de la Liste Verte, lors du congrès mondial de la conservation en 2021. A citer Nosy Hara ; Ankivonjy ; Ankarea ; Ambodivahibe ; Lokobe ; Nosy Tanihely ; Makira ; Isalo ; Montagne d’Ambre ; Analamazaotra ; Maromizaha ; Analalava ; Andringitra ; Mantadia et le Complexe des zones humides de Mangoky Ihotry.
Treize d’entre eux sont financés par la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM). Comme les standards de la Liste Verte de l’UICN reconnaissent les efforts déployés sur le terrain, la FAPBM pense qu’elle permettra de mobiliser de nouvelles sources de financement, conduisant à l’autonomie de ces aires protégées.
L’auto-évaluation devrait être réalisée au début du deuxième trimestre de 2023. D’ici là, le renforcement des capacités et le mentorat se poursuivent auprès des responsables des sites candidats. A noter que la Liste Verte reconnaît les aires protégées et conservées qui contribuent efficacement à la conservation de la biodiversité, conformément aux objectifs du Cadre mondial de la diversité biologique pour 2030 et aux Objectifs de développement durable des Nations unies.
Arh.