La Fédération internationale de pétanque et de jeu provençal (FIPJP), a levé les sanctions à l’encontre de la fédération sport boules malagasy. Le président de l’instance internationale, Claude Azema, l’a confirmé dans une lettre officielle, vendredi.
La fin d’une longue traversée de désert. La FIPJP a donné le feu vert pour le retour de la Grande île dans le concert des nations à partir de cette année, après avoir été privée des rendez-vous internationaux, durant une année.
« Nous avons reçu une bonne nouvelle de la part de la FIPJP, samedi durant notre assemblée générale ordinaire qui s’est tenue à l’ANS Ampefiloha. Le président Claude Azema m’a envoyé une lettre confirmant la levée des sanctions, faisant suite à notre négociation tout au long. Je le remercie d’avoir accepté ce retour de Madagascar sur la scène internationale », a fait savoir le président de la FSBM, Amir Andriamilerovason, samedi lors du lancement de la compétition inaugurale de la saison.
Cette décision de la FIPJP tombe à pic pour la pétanque malagasy qui pourra désormais s’atteler sereinement à la préparation des échéances régionales, continentales et internationales. « Désormais, nous pourrons participer aux jeux des îles de l’océan Indien. Nous irons également aux championnats du monde au Bénin Triplette hommes et Doubeltte dames en septembre, sans oublier les Mondiaux triplette dames et triplette juniors en Thaïlande en novembre », a-t-il déclaré.
Conditionné
Ce retour sur les boulodromes internationaux annonce aussi la reprise de la participation des boulistes malagasy aux tournois à l’affiche dans l’Hexagone.
« L’envoi de joueurs à l’étranger a été évoqué lors de notre discussion, notamment la tournée de trois mois en France que les boulistes malagasy honorent annuellement. C’est une aubaine pour les joueurs d’aller à l’assaut des grands prix, mais aussi d’améliorer leur niveau. Toutefois, la FIPJP ne badine pas avec le règlement si nous faisons les mêmes erreurs de collaborer avec des personnes déjà interdites d’activités par la FIPJP, dans le dessein d’exploiter les boulistes malagasy et de les abriter clandestinement », a précisé le président de la FSBM, avant de conclure : « Nous veillons à ce que cela ne se reproduise plus au risque d’écoper une nouvelle sanction. »
Naisa
French