Après avoir décidé de ne pas participer à l’audit de la liste électorale avec la Ceni, les partis de l’opposition ont assisté à une séance de partage avec la société civile, hier Ambatonakanga. Malgré tout, leurs techniciens ont fait acte de présence à Alarobia pour la suite des opérations.
Pas plus tard qu’hier, l’observatoire électoral Safidy a convié les partis politiques, société civile et institutions à une séance de partage des résultats de l’observation de la refonte de la liste électorale, à Ambatonakanga. L’objectif étant de réunir les parties prenantes pour élaborer une stratégie commune en vue d’améliorer la liste électorale.
Seuls les partis politiques de l’opposition (HVM, AMP, MMM, RDS), signataires d’un communiqué conjoint réclamant l’audit de logiciel de gestion de la Ceni et quelques membres de la société civile, ont répondu présent à l’appel.
Pour la Ceni, l’opposition profite de la circonstance pour faire parler d’elle. « Ils voulaient faire un audit du logiciel électoral qui figurait déjà au programme, mais ils n’ont rien voulu entendre », a indiqué le vice-président de la Ceni, Andoniaina Andriamalazaray, joint au téléphone hier.
En effet, la Ceni avait demandé aux partis politiques de rester ne serait-ce que pour une demi-journée en vue de procéder à leur demande, mais ils ont claqué la porte. Malgré leur boycott, ils ont toutefois autorisé leurs techniciens à rester sur place et à participer à toutes les opérations, à l’instar du parti Tim dont les techniciens semblent même très actifs à la Ceni.
« Il faut rappeler que toute opération d’audit s’articule autour de 3 volets », a expliqué le vice-président de la Ceni. D’abord le volet juridique relatif au contrôle des textes, le volet démographique axé sur les analyses des données humaines et enfin, le volet informatique caractérisé par le contrôle du logiciel en question.
A noter que l’audit effectué avec l’OIF sera achevé demain. Les résultats serviront ainsi de base au dialogue initié par la Ceni, ce vendredi.
T.N