Avec fermeté, à l’occasion de la remise de camions à la Jirama, hier à Analamahitsy Carrière, Solo Andriamanampisoa, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures (MEH) exige de la Jirama des résultats, conformément aux objectifs fixés de réaliser « 400 activités » pour étendre et renforcer les réseaux de distribution dans plusieurs régions du pays.
Mais jusque-là «50 activités sur les 400 sont bouclées alors que le délai imparti pour leur réalisation, est de 12 mois», selon le ministre. Parmi ces activités, le projet «Branchement Mora», la digitalisation des paiements dans les caisses de la Jirama, la construction de 37 parcs solaires dont les matériels devraient arriver au mois de juillet ou encore de la centrale hybride de 105 MW à Ambohimanambola…
En s’adressant à ses collaborateurs de la Jirama, le ministre de tutelle a déclaré : «Réveillons-nous ! Il faut avancer rapidement. Nous ne pouvons pas nous s’attendre à un résultat différent avec une même approche».
Toutes les dépenses d’investissements de la Jirama, que ce soit pour le développement des parcs roulants, les travaux d’extension… viennent des projets établis avec les bailleurs de fonds. Les fonds propres de la Jirama sont destinés à l’exploitation.
Et le ministre s’interroge : «Pourquoi les autres projets menés par d’autres entités réussissent et non pas ceux menés au sein de la Jirama ?». Un exemple cité par le ministre, l’extension de 170 km de ligne de distribution dans le cadre du projet Pôle intégré de croissance (PIC).
A entendre Solo Andriamanampisoa, le laisser-aller coute très chers à la Jirama Une défaillance qui, selon lui, «s’est soldée par une perte de 80 milliards ariary dans le Projet d’amélioration de la gouvernance et des opérations dans le secteur de l’électricité (Pagose)».
Avançant des «Solutions pragmatiques pour atteindre les objectifs», le membre du gouvernement a souligné que «la Jirama est une société tenue à une obligation de résultat. Optimisez vos tâches pour plus de performance !».
Arh.