La déception des inconditionnels du ballon malagasy est totale. Franchement, on ne s’attendait pas à une trop lourde défaite à domicile, tant dans le jeu que par l’ampleur du score (3 à 0). Un déboire qui a sidéré tout le monde.
Faisant la fierté de toute une nation, lors de la Can 2019 en Egypte, cette fois, les Barea de Madagascar sont tombés de haut. Au sens propre, les Fauves de la Centrafrique, pleine de fougue, débordants d’énergie, prêts à bondir sur leur proie, ont fait trébucher les Barea fébriles, à bout de souffle, sans conviction… laissant à la merci de leur prédateur. Un match paraissant à la portée de l’équipe nationale, s’est transformé en un véritable «massacre».
Nul besoin de s’interroger sur les raisons de cette déconvenue logique. Il faut juste se rendre à l’évidence et ne pas s’attendre à un miracle, avec une préparation bâclée. Et il faut dire les choses comme elles sont, on ne peut pas gagner un match avec des joueurs regroupés au dernier moment. Une victoire n’est jamais le fruit du hasard. Pour dire que ce n’est pas tous les jours qu’on a le vent en poupe.
Dès l’annonce du départ de Nicolas Dupuis qui a déjà cassé l’optimisme, plus d’un a eu un mauvais pressentiment, tout en croisant, malgré tout les doigts et espérant que le Dieu du football est du côté des Barea. Mais sur le terrain, la réalité a été tout autre. Les Barea ont été pris à la gorge, incapables de tenir tête aux fauves, déterminés à donner le coup de grâce.
Cette large défaite est de mauvais augure pour la suite. Les chances de qualification des Barea, pour la Can 2023, s’amenuisent considérablement. Le moment est venu de ne pas se voiler la face, de changer la recette et de faire place à une remise en cause totale. C’est dès maintenant qu’on doit penser à demain car les Barea actuels ont fait leur temps, après avoir eu leur moment de gloire.
Andry Rabeson