Suite à la perquisition des locaux du journal La Gazette de la Grande île, jeudi dans la soirée, l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) et l’Association des femmes journalistes de Madagascar (AFJM), se sont exprimés sur le sujet hier. Tous deux se montrent alors solidaires avec les journalistes qui ont perdu leur travail du jour au lendemain.
« Nous tenons à encourager les journalistes de La Gazette de la Grande île », indique l’OJM dans son communiqué. Pour sa part, l’AJFM annonce que « perdre son travail n’est pas facile, la fermeture du journal n’est pas une solution ». Elle encourage les parties prenantes à trouver un compromis.
Dans l’attente de la suite, l’OJM s’en tient à ses principes d’observer, d’enquêter et de prendre ses responsabilités. « Pour l’heure, les accusations contre le propriétaire du journal n’ont rien à voir avec le délit de presse », peut-on lire dans le communiqué. L’OJM profite alors de cet exemple concret pour alerter sur la nécessité d’établir un texte concret séparant les intérêts politiques d’une part et économiques de l’autre. Cela, compte tenu de la « ligne éditoriale » du journal.
« Les journalistes rencontrent souvent de telles difficultés, particulièrement en temps de crise », a-t-il soulevé. « Que les affaires politiques soient séparées des activités journalistiques », a conclu pour sa part l’AFJM.
T.N