Coordonnés par le ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (MPPSPF) et financés par la Banque mondiale (BM), les Filets sociaux de sécurité (FSS) sont mis en œuvre par l’association privée d’utilité publique dénommée Fonds d’intervention pour le développement (Fid) sous forme d’aide financière.
« Prenant fin cette année, les FSS ont affiché un bilan positif, notamment en termes d’amélioration du capital humain », a fait savoir le directeur général du Fid, Jaona Andrianantenaina, dans le bulletin d’information du mois de mars de l’association qui a été publié hier. De citer à titre d’exemple que 90% des ménages soutenus ont investi dans des activités génératrices de revenus (AGR), 92% ont adopté les pratiques familiales positives, l’assiduité scolaire des enfants a atteint un taux de 96% et 80% des femmes ont eu plus de responsabilités au sein de leur foyer et communauté.
Depuis 2016, les FSS ont permis de soutenir plus de 1.355.000 ménages.
Filets sociaux et résilience (FSR)
Suite aux cyclones Cheneso et Freddy, un nouveau projet dénommé Filets sociaux et résilience (FSR) sera mis en œuvre en juillet. A la différence des FSS qui n’ont couvert que 15 régions, les FSR s’étendront dans les 23 régions avec plus de 480.000 ménages.
C’est également un projet coordonné par le MPPSPF et mis en œuvre par le Fid grâce à un nouvel appui de la Banque mondiale à hauteur de 250 millions de dollars. Le conseil d’administration a approuvé ce montant en décembre 2022.
Concrètement, les FSR sont des activités Argent contre travail (ACT), des transferts monétaires inconditionnels, sans oublier la réhabilitation des infrastructures endommagées.
Sera R.