Quatre présumés bandits dont un adjudant en service, ont connu une fin tragique durant un violent accrochage entre un gang armé et la Fip à Ambalambe Toamasina, hier.
La ville portuaire a été le théâtre d’une fusillade sanglante, hier. Une bande qui s’est rassemblée près du cimetière pour mettre au point les derniers détails d’un projet d’attaque à main armée, a fait face à la Force d’intervention de la police (Fip) conduite par le commissaire Jules Rafaliarivo.
Le militaire a ouvert le feu en apercevant les policiers. Ces derniers ont immédiatement riposté. Les échanges de tirs entre les deux parties, ont conduit à la mort des quatre suspects criblés de balles. De son côté, aucun élément de la police n’a été touché. L’inspection des lieux a permis de récupérer deux armes à feu dont un pistolet Makarov avec neuf balles de 7,65 et de 9 mm.
Il s’est avéré que le militaire comptait louer aux bandits son arme à feu. Il était censé la remettre à ses acolytes quand la police a débarqué.
Un lourd passé
D’après les renseignements, il a été prouvé que le militaire en question domiciliait au camp R3A Ambalamanasy Toamasina. C’est lui qui tenait le pistolet Makarov quand la fusillade s’est éclatée.
Les autres bandits avaient un lourd passé. L’un était un détenu de la maison de force Tsiafahy. Il venait de purger sa peine en mars. Les deux autres étaient connus du service de police et recherchés depuis des mois.
La bande avait prévu d’attaquer un opérateur économique qui allait récupérer de l’argent dans une banque sise à Anjoma. Mais la police a été alertée à temps et s’est déployée sur les lieux.
Les éléments de la police de Toamasina dirigés par le directeur régional de la sécurité publique Atsinanana, le commissaire Christian Rakotovao, ont montré leur volonté ferme de mettre un terme à cette insécurité qui sévit dans cette ville économique de Madagascar.
Felana Michelle