« Malagasy Youth Business Meeting »: Rajoelina à l’écoute des jeunes entrepreneurs

Dans le cadre du programme Fihariana, le président Andry Rajoelina, a invité les jeunes entrepreneurs à une table ronde, intitulée « Malagasy Youth Business Meeting » afin de partager des expériences, donner des conseils et discuter de l’environnement des affaires, hier au palais d’Etat d’Iavoloha.

Le président de la Ré­pu­blique a été à l’écoute d’une quarantaine de jeunes entrepreneurs mala­gasy représentatifs de tous les secteurs d’activités (artisanat, pharmaceutique, élevage, agriculture, industrie et transformation, service client, marketing, digital, transport, énergie, construction…). Andry Rajoelina a prêté une oreille attentive aux attentes et problèmes des PME et TPME, pleins d’ambition. A l’ordre du jour, les défis au quotidien, les pistes d’amélioration et de collaboration prometteuse entre les entrepreneurs émergents.
Chacun sait qu’avant de se lancer en politique, Andry Rajoelina a été entrepreneur reconnu. « Souvent, les jeunes entrepreneurs restent livrés à eux-mêmes et sous-estimés par la société même s’ils ont des idées de projets. Les autorités étatiques ne les voient pas », a-t-il constaté. « Et, c’est à partir de ce constat qu’a été élaboré le programme national entrepreneurial Fihariana », a rappelé le président Andry Rajoelina qui a souligné l’importance des entreprises comme créatrices d’emplois.
En prenant l’exemple de l’île Maurice, ou encore du Sénégal, classés aujourd’hui dans les rangs des pays développés, le chef de l’Etat a soulevé que « soutenir les entrepreneurs locaux est la clé du développement ».

Des pistes de réflexion, d’améliorations, d’actions…

Aina Vololona Rakotoa­ri­soa, fondatrice de l’entreprise F&A Fashion, œuvrant dans le domaine du textile, en particulier dans la fabrication de vêtements Vita Malagasy, a loué cette incitative du chef de l’Etat. « Cette rencontre m’a permis d’exposer directement mes idées de projets, aux autorités étatiques », a-t-elle indiqué. Selon elle, cette chance n’est pas donnée à tout le monde.
Dina Harison, gérant de l’établissement Tora Peint, fabricant de peinture entièrement malagasy, a pour
sa part proposé d’élaborer « une politique de protectionnisme intelligent ». « Il ne s’agit pas de boycotter les importations mais plutôt de sélectionner les produits finis devant être im­portés pour protéger les industries locales », a-t-il expliqué.
« J’ai également soulevé le besoin de prioriser les investisseurs locaux ou étrangers pouvant transformer les produits bruts en matière première utilisable pour les industries locales », a-t-il ajouté.
Parmi les pistes de réfle­xion, d’améliorations, d’actions avancées par le prési­dent de la République figurent no­tam­ment : l’accompagnement à la certification, l’accès au Fihariana qui alloue jusqu’à 40 millions d’euros de financements ou encore l’amélioration des compétences et le renforcement des capacités des mains d’œuvre.
Le président a encouragé ces entrepreneurs à « nepas abandonner facilement ». « Vous devez vous montrer audacieux, croire et surtout aimer ce que vous faites pour réussir », a-t-il conclu.

Arh.

Partager sur: