C’est bon signe…

Constat d’engouement croissant. On dirait que les gens et notamment les jeunes commencent à s’intéresser aux élections. Il est temps d’autant que le processus est enclenché et n’attendra pas longtemps les indécis et les perplexes qui se détournent de la politique, pour diverses raisons. D’ailleurs, ces derniers disposent encore de quelques semaines pour changer d’avis. Passé ce délai, ils se privent eux même de droit de vote.
A vrai dire, depuis que la liste électorale provisoire est disponible auprès des fokontany et publiée sur le site de la Ceni, les gens censés être enregistrés, s’empressent de vérifier que leurs noms figurent bel et bien sur le registre. De plus, le fait de pouvoir vérifier son nom en ligne instantanément, a suscité l’enthousiasme des citoyens qui devient de plus en plus contagieux. Depuis son téléphone, en un clic, on est fixés. Certains donnent même l’impression qu’ils consultent les résultats d’examen et n’hésitent pas à jubiler en cas de réussite, sur les réseaux sociaux. D’autres absents de la liste alors que leurs noms devraient y figurer, peuvent faire une réclamation.
Entre temps, la Ceni continue de sensibiliser les personnes non inscrites sur l’importance d’aller voter et de leur vote, un moyen démocratique pour les citoyens d’exprimer leur volonté et choix démocratiquement en leur âme et conscience. La campagne d’incitation à s’inscrire dans la liste électorale s’intensifie. Une véritable bataille engagée contre l’abstentionnisme.
L’élection n’est pas l’affaire d’une seule entité à l’image de la Ceni, ni des Organisations de la société civile et encore moins des politiciens. Les citoyens ont également leur mot à dire, à commencer par s’inscrire dans la liste et suivre de près les différentes étapes clés des élections. A ne pas oublier que la présidentielle aura lieu tous les cinq ans

Rakoto

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