Enrichissant. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier le stage « Madagascar wrestling megaweek 2023 » dispensé par les quatre experts de l’United World Werstling au bénéfice des techniciens malagasy (arbitres, entraîneurs et combattants), cette semaine au Petit Palais des sports Mahamasina. Huit entraîneurs ont décroché le diplôme niveau II et dix-sept le niveau I.
«L’assiduité des stagiaires me séduit. La formation des techniciens et des combattants est importante, car c’est la base de toute performance sportive. J’espère qu’avec le niveau des stagiaires, Madagascar gagnera à domicile les Jeux des îles de l’océan Indien», déclare Vincent Aka, responsable du développement de la lutte en Afrique.
Une grande première pour Madagascar. «Jamais dans l’histoire de la discipline la Grande île n’a disposé de nouveaux entraîneurs de niveau II», se félicite le président de la FMLA, Mamitiana Raveloson.
Cette formation sous l’égide de la Fédération malagasy des luttes associées (FMLA), en collaboration avec le Comité olympique malagasy (COM), se poursuivra jusqu’au 29 avril. Trois autres experts de l’UWW, en l’occurrence Frédéric Rubio et Charles Billet, experts en arbitrage, ainsi que Didier Sauvaire, président de l’Union des fédérations francophones des luttes et ancien président de la fédération française, continueront à partager leur expérience avec les combattants malagasy. Une compétition dénommée «Official tickets» terminera le stage samedi, au gymnase d’Ankorondrano.
Dans la foulée, le patron de la lutte malagasy n’a pas manqué de dénoncer le comportement de certains membres du service des visas de l’aéroport d’Ivato. Sans scrupule, ils ont fait payer un droit de 10 euros par personne, aux quatre experts de l’United World Werstling, qui auraient dû bénéficier d’un visa de courtoisie. « Ce genre de pratique ternit l’image du pays », d’après Mamitiana Raveloson.
Soafara Pharlin