La vétusté et le manque d’entretien des infrastructures hydroagricoles à Madagascar altèrent l’amélioration de la productivité. Madagascar dispose d’une loi régissant la remise en état, la gestion, l’entretien, la préservation et la police des réseaux hydroagricoles : la loi N°2014-042 du 9 janvier 2015.
Ladite loi dispose dans son article 17, la création de « Fonds de remise en état et d’entretien des réseaux hydroagricoles (FRERHA) » aussi bien au niveau national que régional. Les articles 28 et 29 disposent aussi que les usagers des bassins versants et tout projet d’investissement hydroagricole doivent respecter les mesures environnementales. Soit une mise en compatibilité des investissements avec l’environnement.
La vulgarisation de cette législation fait l’objet d’un atelier de consultation des parties prenantes pour des solutions pérennes relatives à l’entretien et à la maintenance des périmètres irrigués, hier et ce jour à l’hôtel Carlton Anosy. Objectif : définir le rôle de chaque partie prenante dans l’application de cette loi afin de trouver une solution durable pour la gestion des infrastructures agricoles. « L’entretien et la maintenance des infrastructures hydro-agricoles représentent un enjeu de taille pour la pérennisation des activités agricoles et d’élevage », indique Harifidy Ramilison, ministre de l’Agriculture et de l’élevage (Minae).
Cet atelier réunissait les associations des usagers de l’eau, les organisations paysannes, les responsables des projets et programmes sous tutelles du Minae, les partenaires techniques et financiers ainsi que les représentants des autres ministères.
Arh.