Dans son émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano mihono », la ministre de la Communication et de la culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, a dénoncé des critiques de l’opposition à l’encontre du régime, sans présenter des alternatives.
«Toujours des faux débats », a regretté hier la porte-parole du gouvernement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, sur les sujets à polémique véhiculés par l’opposition, ces temps-ci. Elle a ainsi mis l’accent sur la construction d’un pipeline à Efaho, lancée par le chef de l’Etat dans le Sud. La ministre a saisi cette occasion pour accabler l’opposition. « Les membres de l’opposition, ne présentent pas de programmes alternatifs et pas d’idées contre le programme étatique », a-t-elle lancé tout en louant l’initiative du président qui a trouvé une solution durable en mettant en place cette infrastructure.
Concernant la RN13, elle a martelé qu’il s’agissait d’une promesse que le chef de l’Etat entend honorer jusqu’au bout. « La RN13, c’est l’axe Ihosy-Betroka-Ambovombe-Taolagnaro. Les travaux ont déjà commencé sur la portion reliant Ambovombe et Betroka faisant partie de la RN13 », explique-t-elle, soulignant au passage que les travaux sont financés avec les fonds propres de l’Etat.
Pour l’axe Betroka-Ihosy, Lalatiana Andriatongarivo d’ ajouter que l’Etat finance une partie des travaux, tandis que les autres parties sont en cours de négociation avec les partenaires. « Le sujet a été discuté en conseil des ministres dernièrement », a indiqué la porte-parole du gouvernement.
Calendrier électorale
S’agissant de l’élaboration de la Loi de finances 2024 indiqués dans le rapport du dernier conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement a expliqué qu’il s’agit d’un processus normal, vu que le processus en question débute dès le mois d’avril ou mai, « année électorale ou pas ».
« C’est une pratique courante, comme ce fut déjà le cas avec la Loi de finances adoptée par le régime en 2018 et utilisée en 2019 », soutient-elle en rappelant qu’il existe un chronogramme à respecter dans l’élaboration de la Loi de finances, comprenant, entre autres, la conférence budgétaire, l’évaluation à mi-parcours ou encore l’arbitrage au niveau de la Primature.
Du reste, à propos de la date des élections, elle a précisé que le gouvernement est encore dans le temps par rapport à la sortie du décret entérinant les dates proposées par la Ceni, en se référant à l’article 51 de la loi organique 2018-008 relative au régime général des élections et des référendums. L’alinéa 1er de l’article en question dispose que « Les collèges électoraux sont convoqués quatre-vingt-dix jours au moins avant la date du scrutin par décret pris en conseil de gouvernement, après consultation du projet de calendrier électoral présenté par la Commission électorale nationale indépendante pour tout mandat qui arrive à son terme ».
J.P