Des joueurs expatriés qui refusent d’intégrer la sélection nationale, nomination d’un sélectionneur qui tarde à voir le jour, embrouille autour du versement du « prize money » des Barea Chan. Le ballon rond malgache semble être vérolé par différentes magouilles. La situation est vraiment trop confuse pour qu’on puisse y voir clair.
A quelques semaines de la confrontation avec le Ghana (12 juin), dans le cadre de l’éliminatoire de la Can, et à quelques mois des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) du 23 août au 3 septembre au pays, les férus du sport roi sont dans l’expectative. Ils y voient un échec annoncé. Pour ne rien arranger, selon leurs dires, les autorités sportives font preuve d’une bienveillance coupable et d’un silence
complice.
Le président de la République, fervent supporteur des Barea, a déclaré sans complaisance en fin de semaine que les responsables doivent aplanir la situation au plus vite pour le bien du foot national. En effet, cette situation étriquée risque de gêner voire bloquer le développement du football malgache qui a eu du mal à se relever quelques années après la fin du mandat du Comité de normalisation.
Le football ne se joue pas uniquement sur le terrain. C’est tout un système. Un environnement sain impacte positivement son développement. Dans cinq mois, le mandat des membres de la fédération arrivera à son terme et une nouvelle élection aura lieu d’ici là. Il est donc grand temps de réfléchir aux solutions possibles et pérennes pour sauver le football malgache. En attendant, il faut reconnaître que rien ne va et que quelque chose ne tourne pas rond.
Mparany