Sept moteurs de 15 MW chacun fonctionnant au fuel, composeront la nouvelle centrale thermique à Ambohimanambola. Cette nouvelle centrale reliée au Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) sera à 100% opérationnelle avant la fin de l’année.
Selon les précisions du ministère de l’Energie et des hydrocarbures (MEH), les travaux concernent d’anciennes installations de la Jirama et d’autres exploitants privés dont le contrat a été résilié. Les travaux ont déjà commencé il y a environ six mois et d’après les prévisions globales, la nouvelle centrale injectera ces MW supplémentaires sur le RIA avant la fin de l’année.
« Cette extension concerne l’installation d’une nouvelle centrale de production d’électricité d’une puissance de 105 MW à travers la mise en place de sept moteurs de 15 MW chacun, fonctionnant par énergie thermique (fuel) », informe-t-on auprès du MEH. Grâce à l’opérationnalisation de cette nouvelle centrale, la capacité de production d’électricité d’Antananarivo devrait ainsi « pallier au manque d’électricité dans la capitale dû à l’augmentation de la demande ». Les besoins en électricité sur le RIA étant estimés à un peu plus de 250 MW.
Mise en marche progressive
« Face à la saturation en termes de production électrique à Antananarivo, la centrale en cours de travaux, permettra de donner du souffle, de la puissance disponible complémentaire et va amplement suffire à stopper les problèmes de délestage pour manque d’électricité dû au surcroît de consommation de la population», a expliqué Marco Spotti, Project manager de Trigo Energy, la société en charge des travaux.
La majeure partie des gros œuvres est prête et près de 400 tonnes de bétons ont été coulés pour chaque installation de moteur. Vu l’urgence de la situation actuelle, la centrale fonctionnera par tranche. «Nous allons utiliser deux groupes, ensuite trois et ainsi de suite selon l’évolution des travaux», souligne Marco Spotti.
Pour le MEH, à qui l’Etat a délégué ce travail, « Grâce à cet investissement, le coût de production du KW sera inférieur à celui des centrales gérées par des prestataires privés. L’objectif est aussi de baisser le coût du KW ».
Arh.
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