Dix-neuf doctorants issus des six provinces de Madagascar vont disputer la finale nationale du concours « Ma thèse en 180 s » qui se tiendra à l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely le 23 mai, selon l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) Océan Indien.
Huit doctorants pour Antananarivo, trois pour Fianarantsoa, trois pour Mahajanga, trois pour Antsiranana, un pour Toliara et un pour Toamasina. A l’issue de ce concours, le lauréat national va représenter Madagascar à la finale internationale à Rabat (Maroc).
A l’issue de la finale de la province d’Antananarivo, qui s’est déroulée à Ankatso lundi, le premier prix a été remporté par Famenontsoa Francine Ramahavalisoa de l’Ecole doctorale des Sciences de la vie et environnement (SVE) de l’Université d’Antananarivo. Elle a ainsi réussi à défendre en trois minutes sa thèse sur les « Paramètres génétiques et environnementaux influençant la propagation et la croissance initiale du Tsiperifery (poivre sauvage de Madagascar) en vue de sa domestication ».
A noter que Madagascar est à sa cinquième participation cette année. Sur une vingtaine de concurrents, Mamy Henintsoa Randrianjatovonarivo, une sociolinguiste doctorante de l’Université d’Antananarivo, a remporté la troisième place lors de la finale internationale qui s’est déroulée à Montréal l’année passée. Elle a défendu sa thèse sur l’« Analyse sociolinguistique et interculturelle du processus de création d’une variation linguistique dans le contexte plurilingue malgache : cas de la langue française affichée à Antananarivo-Madagascar ».
Sera R.