Les maladies neuro-cardio-vasculaires deviennent ces derniers temps un problème de santé publique majeur. Malgré les limites d’ordre financier, Madagascar essaie de fournir des soins de qualité à la population, conformément à l’évolution technologique, pour réduire les risques de mortalité due à ces pathologies.
Réduire le taux de mortalité liée aux maladies neuro-cardio-vasculaires. Le déploiement à Madagascar du «Cathétérisme de laboratoire», équipement médical de pointe, permet d’atteindre cet objectif. «Avec cet équipement, si le patient ne peut pas recevoir les soins d’urgence à temps, on peut déboucher les vaisseaux sanguins obstrués sans devoir passer par une opération», a indiqué le CEO de Siemens Healthineers, Ayanda Swana.
C’était à l’occasion du Symposium sur la prise en charge des pathologies neuro-cardio-vasculaires qui s’est tenu depuis hier à Ambohitrombihavana. Cet événement de deux jours, qui est à sa première édition, est organisé par Madagascar medical technology (MMT) en partenariat avec Siemens Healthineers.
«Il est également important d’avoir un laboratoire à haute technologie et des cardiologues qualifiés. Raison pour laquelle Siemens est venu dans le pays pour apporter ces matériels et former les cardiologues de la Grande île. «Des ingénieurs et techniciens de Siemens sont dans nos murs pour accompagner les équipes locales dans la manipulation, l’usage et la maintenance de ces équipements, en étroite collaboration avec MMT», a ajouté notre source.
Réduire le coût des traitements
Ce cathétérisme de laboratoire permet de réduire davantage le coût des traitements des maladies neuro-cardio-vasculaires. Même les cas les plus difficiles peuvent être traités localement. «Cela permet d’éviter plusieurs évacuations sanitaires qui ne sont pas à la portée de tous», a souligné le chef de service cardio-vasculaire du Centre hospitalier universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRB), le Pr Solofonirina Rakotoarimanana.
Les frais de traitement des maladies neuro-cardio-vasculaires sont onéreux, car les médicaments et les équipements de soin sont très chers. «L’Etat, à travers le ministère de la Santé publique, envisage de mettre en place un système d’Assurance santé pour permettre à l’ensemble de la population d’accéder aux soins», a indiqué le directeur des Fournitures de soins, le Dr Rado Razafimahatratra.
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