Récemment sur ces colonnes, on a évoqué « les sept merveilles de la Jirama », consistant en l’installation de sept moteurs de 15 MW chacun, au niveau de la centrale thermique d’Ambohimanambola. Des machines censées booster le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), tout en étant, selon les dires des autorités compétentes, un signe annonciateur de la fin des délestages tournants.
Les sept moteurs n’étant pas encore tous fonctionnels actuellement, les usagers de la Jirama veulent bien admettre que les délestages persistent toujours. Ces derniers, bien que de moindre ampleur peut-être par rapport à ceux d’avant, créent toujours des désagréments, à force notamment de ne pas respecter le planning préétabli par la société d’Etat. Vu cependant la faculté des abonnés à comprendre la situation, la Jirama est encore une fois « pardonnée » pour cette énième promesse non tenue. Mieux pour elle, les gens ne daignent même pas exiger des explications. Mais, surprise !
Alors même que les abonnés sont résignés à leur situation de devoir endurer indéfiniment les délestages tournants, la Jirama a tenu à y apporter quelques précisions dernièrement, à travers de curieuses informations que certains médias n’ont pas manqué de relayer. Comme quoi, le changement des isolateurs en verre y serait pour quelque chose, en plus des habituelles réparations d’ordre technique qui ne sont plus à présenter auprès des clients. Et plus que tout, l’élagage des arbres serait aussi « à impliquer » dans la disposition.
« Mais c’est quoi ce délire ? », se demande plus d’un quant à trouver un élément de réponse sur la véracité d’une telle allégation. Celle-ci pour l’heure, est interprétée ni plus ni moins que comme une infantilisation des abonnés, alors manipulables à souhait et a priori incapables de réagir face à une prestation de service… à prendre ou à laisser !
Elia R.