Gestion durable des écosystèmes côtiers : la France finance le projet « Batan » dans la Diana

La France alloue 2 millions d’euros (près de 9 milliards d’ariary) pour soutenir la pêche durable, la restauration de mangroves et l’exploitation durable des ressources naturelles dans la région Diana.

Mardi à Antaninare­nina, en présence d’Arnaud Guillois, Ambassadeur de France à Madagascar et Yves Guic­quéro, Directeur de l’AFD à Antananarivo, l’Agence fran­çaise de développement (AFD) et le ministère de l’En­vironnement et du développement durable ont signé la Convention de financement du projet Batan.
Ce projet est axé sur la gestion durable des écosystèmes côtiers des Baies d’Amba­ro, de Tsimipaiky, d’Ampasindava et de l’archipel de Nosy Be. Afin de pérenniser les ressources maritimes, le projet mise sur le développement d’une pêche durable (composante 1) en accompagnant les professionnels de la petite pêche et la pêche artisanale. L’éco­système étant indissociable du développement des ressources, le projet contribue également à la restauration des mangroves dans la zone et à leur gestion durable (composante 2).
Afin d’illustrer une gestion et une exploitation durable des ressources naturelles intégrant les communautés, le projet Batan adopte une « approche paysage » dans l’archipel de Nosy Be. Objectif : réaliser des actions de démonstration intégrant les volets pêches, mangrove, tourisme, énergie.

Aires protégées
Engagée dans la conservation des ressources naturelles et la résilience des écosystèmes et des sociétés au changement climatique, l’AFD intervient à Madagas­car et dans la région océan Indien. Afin de réussir cette mission, elle adopte une approche conciliant les enjeux de la protection et de développement économique des communautés locales. Dans cette optique, l’AFD accompagne les gestionnaires de 14 aires protégées et finance la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité à Madagascar (FAPBM).
Actuellement, Madagas­car compte 126 aires protégées de plus de 7 millions d’hectares, soit 13% du territoire national. C’est le fruit de l’engagement du gouvernement malgache à tripler la superficie des aires protégées du pays lors du Congrès mondial des Parcs à Durban en 2003. Le pays a en effet perdu près de la moitié de ses forêts en 50 ans.

T. Rasam

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