Tempo Gaigy: l’Europe pour clôturer les 25 ans de scène

En concert samedi au Karibotel Analakely, Tempo Gaigy annonce son souhait de conquérir les scènes européennes en fin d’année pour clôturer en apothéose son quart de siècle de scène.

Fort du succès de son dernier spectacle le 14 mai au théâtre de verdure d’Antsahamanitra, le groupe Tempo Gaigy récidive samedi en réalisant le même exploit à l’occasion d’un concert à guichet fermé. Popoly, Faniry, Lova Love et Dina passent un moment de communion lors des retrouvailles avec un public in­conditionnel, tout en fredonnant les titres les plus marquants de leur carrière. On notera particulièrement «Ramose Tatanta», «Raha mba fantatrao mantsy» et «Samba­tra indrindra», chantés à tue-tête par un public en liesse.
«C’est toujours un plaisir de se retrouver ensemble sur scène 25 ans après nos débuts à Antsirabe. Nous avons préparé ce spectacle en quatre jours seulement. Nous ne nous attendons pas du tout à un tel engouement du public», se réjouit Faniry, leader de la formation.
Autre moment fort de ce concert, Tempo Gaigy a ren­du un vibrant hommage à titre posthume à Rak Roots – artiste originaire d’Antsirabe qui a déposé définitivement le micro le 20 juillet 2022- à travers l’interprétation du titre «Faka vady». Lova Love, quitte le pays cette semaine tandis que le trio part sur les routes en tournée nationale.
Dans ce contexte, une autre date est à l’affiche du Club Nautique Ivato le lundi de Pentecôte. Le quatuor mettra le cap sur Am­bo­hi­man­droso le 9 juillet, An­tsi­rabe le 30 juillet avant de rallier Moramanga. Une virée ar­tistique sera également prévue à Farangana, Ma­na­kara et Fianarantsoa en août et à Toliara en septembre.

«Nous n’avons pas de projet d’album pour le moment. De nouveaux singles attendent toutefois leur sortie cette année. Nous comptons également mettre au goût du jour les anciennes compositions qui ont fait le bonheur des années 2000. Côté tournée, nous avons trois dates en Europe d’ici la fin de l’année, mais les détails restent à peaufiner», conclut Lova.

Joachin Michaël

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