Ça y est. Les Jeux des îles auront bel et bien lieu, en dépit des appréhensions de certains et des discussions pour d’autres, qui espéraient malheureusement qu’ils n’allaient pas avoir lieu. Mais finalement, ce n’est pas le pas. Ils vont devoir s’y faire et de voir, de près ou de loin, que les jeux vont avoir lieu. Il est en tout cas dommage que ce genre d’événement continue de faire débat, alors qu’il s’agit d’un moment de liesse et de partage.
Ailleurs pourtant, l’annonce du choix d’une ville, comme c’est le cas de Paris pour les Jeux olympiques en 2024, avait fait réagir positivement des hommes politiques de tout bord, dont des anciens présidents, des anciens premiers ministres ainsi que des partis politiques. « Une victoire collective (…). Rien n’aurait été possible s’il n’y avait pas eu cette alliance entre l’Etat, la ville de Paris, les collectivités et, surtout, le mouvement sportif (…) Cela n’était pas une évidence au début », avait alors souligné un ancien président issu du parti socialiste. L’année prochaine, le pays accueillera donc comme il se doit la grande famille des olympiens.
Ce qui devrait, a priori, être le cas pour la Grande île, prochainement à la réception de la grande famille de l’Indianocéanie. Car, il y va de la fierté nationale. C’est donc à nous de montrer que, en dépit des positions politiques des uns et des autres, comme dans toute démocratie, il peut y avoir des dissensions, mais lorsqu’il s’agit de valeurs communes, il faut savoir se rassembler. Les débats autour des hymnes et des couleurs n’ont de sens que si elle porte de la valeur ajoutée dans une compétition où la fierté nationale est en jeu. Sinon, ce n’est que perte de temps.
Il existe d’autres débats à faire et dans des discussions plus importantes. Cela étant, vivement que le mois d’août arrive pour que chacun puisse apprécier, ne serait-ce que le temps d’un instant, la valeur de nos athlètes qui ont trimé pour pouvoir représenter le drapeau du pays, ces temps-ci.
Rakoto