Sur les 19 doctorants des six provinces de Madagascar ayant disputé la finale nationale du concours «Ma thèse en 180 s (MT 180 s)» à l’Institut français de Madagascar (IFM) Analakely, Francine Famenoantsoa Ramahavalisoa, de l’université d’Antananarivo, a raflé la mise hier avec sa thèse sur les «Paramètres génétiques et environnementaux influençant la propagation et la croissance initiale du tsiperifery (poivre sauvage de Madagascar) en vue de sa domestication». A part la prime de 4 millions d’ariary, elle va également représenter Madagascar à la finale internationale, prévue à Rabat (Maroc) le 5 octobre.
Nahina Emile Gauthier, de l’université de Toamasina, a gagné la deuxième place avec sa thèse sur la «Distribution biogéographique de Passer domesticus (un moineau de la famille des Passeridae) à Madagascar». Maminiaina Fabianna Razafitombo de l’Inscae a fermé la marche du podium avec sa thèse sur la «Démarche de la compréhension du sens au travail au service de la gestion turnover». Quant au coup de cœur du public, il a été attribué à Mandresy Fitahiana Andriatahiana Ramilison, de l’Université d’Antananarivo, avec sa thèse sur la «Qualification et quantification des fumées émises lors de la combustion des charbons de bois en foyer amélioré».
MT 180 est actuellement à sa cinquième édition pour Madagascar. C’est un concours ouvert aux doctorants des pays francophones où le candidat aura à défendre devant un public son sujet de recherche en trois minutes à l’aide d’une diapositive.
Sera R.
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