En déplacement à Fianarantsoa, le président de la République, Andry Rajoelina, a procédé à
l’inauguration de diverses infrastructures, hier. Il a saisi cette occasion pour défendre son prix « Super grand bâtisseur ».
«On bâtit pour la population. Il n’y a jamais eu autant d’infrastructures construites à Fianarantsoa», déclare le chef de l’Etat, en marge de l’inauguration de diverses infrastructures, à l’instar du bureau local du ministère de la Sécurité publique et du bureau du ministère de la Fonction publique. Il a aussi visité des quartiers dans lesquels des routes en pavé ont été construites. Et sauf changement, le «Building mora» local sera aussi inauguré.
Le président a aussi rappelé que, comme toutes les grandes villes du pays, Fianarantsoa n’était pas en reste et a pu bénéficier diverses infrastructures. «Je vois d’ici la Maison de la Culture, celle des Finances, et il n’y a jamais rien eu de tel auparavant», souligne-t-il. Et de rappeler que ce n’est pas par hasard s’il avait été choisi par le Comité de sélection du prix «Super grand bâtisseur».
«Ils ont considéré quel président avait une vision et avait concrétisé cette vision», poursuit-il, tout en rappelant que la première autoroute du pays va être construite, tout comme le premier pipeline dans le Sud.
Dans une communication à l’annonce du prix, la Présidence avait rappelé que depuis 2019, le chef de l’Etat a œuvré sans relâche pour l’émergence de Madagascar, à travers la mise en place d’infrastructures de développement touchant tous les domaines relatifs au bien-être socioéconomique de la population, entre autres, la construction d’EPP, de salles de classe, universités, hôpitaux, centres de santé de base, le Stade Barea et d’autres stades construits en faveur de la promotion de la jeunesse et du sport.
Par ailleurs, en dépit de ces acquis, le chef de l’Etat a également rappelé que si beaucoup a été fait, d’autres défis restent encore à relever. «On dit que Rome ne s’est pas faite en un jour et le développement de Madagascar aussi ne pourra pas se faire en une, deux ou trois années. Mais comme vous le savez, je ne suis pas le genre de personne qui accepte de baisser les bras facilement», lance-t-il. Et d’ajouter que «tant que la population reste dans la pauvreté, je continuerai à lutter».
J.P
Semipi, un siècle d’existence
100 ans de la Semipi ou «Sekoly Miaramilam-Pirenena» (école nationale militaire). Une cérémonie forte en symboles a marqué le passage de la délégation présidentielle à Fianarantsoa. En effet, cette dernière a assisté initialement à la célébration des 100 ans de la Semipi, placée sous le signe du «Courage, discipline et loyauté». Comme l’avait rappelé le chef de l’Etat lors de son discours, le courage signifie que quelles que soient les difficultés, il faut atteindre l’objectif qu’on s’est fixé. La discipline, c’est le respect des instructions et la maturité. Quant à la loyauté, elle sous-entend le respect des engagements, de la parole donnée, des supérieurs hiérarchiques.