Gouvernance : la capacité d’absorption des aides à améliorer

Le gouvernement ambitionne d’améliorer le taux d’absorption du pays, en mettant en place un mécanisme de gouvernance des données liées aux financements et investissements publics.

La faible capacité d’absorption des aides fait partie des facteurs qui ralentissent la mise en œuvre des projets de développement à Madagascar. Et, l’Etat entend remédier à cette situation. En effet, pendant plusieurs mois, des experts nationaux et internationaux se sont penchés sur la manière d’améliorer le taux d’absorption de Mada­gascar.
Une liste de recommandations a été adressée au gouvernement malgache dont la mise en place d’un mécanisme de gestion des données liées au financement faisant l’objet d’un atelier technique de deux jours au Novotel Ankorondrano, avec la participation des responsables des marchés publics, directeurs des affaires financières et chargés des suivi-évaluation auprès des différents ministères. L’ob­jec­tif est que toutes les entités concernées y compris le public, puissent avoir accès aux mêmes informations.
« Ce mécanisme de gestion des données permet une meilleure coordination des ba­ses de données sur les finances publiques, entre les ministères, la présidence, la primature en vue d’un meilleur suivi des fonds utilisés », explique Anne Murielle Rahaingon­jatovo, responsable auprès de la Direction de la coopération économique (DCE), rattachée à la présidence de la République.
La mise en place d’un canevas unique devrait accélérer la prise de décision et alléger les charges de travail imposées aux différents ministères et autres entités. Dans ce sens, le gouvernement bénéficie d’un appui de l’USAID et du Pnud, à travers le programme Rindra.

Gestion des investissements publics

Toujours dans cette opti­que, le décret n°2023-255 portant sur la Gestion des investissements publics (GIP), a été adoptée en mars dernier, permettant de mieux définir les rôles et les responsabilités des principaux acteurs dans le cadre de la gestion des investissements publics, de règlementer les étapes du cycle d’investissements publics et de garantir la transparence, la responsabilité et la redevabilité des acteurs concernés dans ce processus.
Parmi les avancées constatées, l’élaboration et l’adoption du manuel de procédure GIP, mis à la disposition de tous les acteurs concernés à la gestion des investissements publics, dans le but d’améliorer le cadre de gouvernance, harmoniser les procédures et renforcer la responsabilisation des gestionnaires des Projets d’Investissements Publics (Pip).

Rakoto

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