L’équipe du ministère des Travaux publics, dirigée par le ministre, le colonel Livah Andrianatrehina, a lancé officiellement hier, les travaux de réhabilitation d’urgence de la RN2, s’inscrivant dans le cadre du projet « Contingency emergence response component » (Cerc), financé par la Banque mondiale.
Un grand ouf de soulagement pour les usagers de la RN2. La première phase des travaux d’urgence reliant le PK48 et le PK 78 entre Manjakandriana à Anjiro, va bientôt démarrer. « Les engins sont déjà arrivés sur place et l’entreprise Chec, maître d’œuvre, installe actuellement sa base vie de chantier », selon les précisions du ministère des Travaux publics.
Selon les techniciens, les travaux à réaliser sont : scarification de l’enrobé existant, mise en place d’une nouvelle couche de base, de roulement, griffage et enrobé. La réhabilitation des canaux d’évacuation d’eau sur la route nationale est également prévue, ainsi que les travaux de cantonnage et la construction du pont au PK 117 à Moramanga.
La RN2 est une artère clé où circulent des marchandises venant ou à destination du Port Toamasina, pour approvisionner la Capitale. Elle concentre aujourd’hui plus de 80% des flux de marchandises dans le pays.
Les financements sont disponibles
«La réhabilitation des routes nationales fait partie des promesses présidentielles. Et les travaux sur la RN2 seront achevés à terme car les fonds sont déjà disponibles. Nous avons l’appui de la Banque mondiale à travers le projet Cerc. Mais l’Etat a également déployé les ressources propres internes. D’autres projets relatifs à la réhabilitation de la RN2, sont également en cours », précise le colonel Livah Andrianatrehina.
Dans la foulée, le ministre des Travaux publics exige aussi à ce que les normes et qualités soient respectées. « Le cahier des charges pour la réhabilitation de la RN2, est sorti avant le début des travaux. Le Laboratoire national des travaux publics et du bâtiment, sera aussi chargé du contrôle qualité. Les autorités sont stricts sur ce point », a-t-il fait savoir.
En dépit des travaux, la RN2 ne sera pas coupée, rassure le MTP. Selon les explications, les éléments des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie et la police nationale sont mobilisés pour réguler la circulation des véhicules. Ils assurent également la sécurité des employés sur place.
Riana R.
French