Mouvements de libération africains : contribution historique du Maroc

Cette année marque le 60e anniversaire de la libération du continent africain qui a coïncidé avec la commémoration de la Journée de l’Afrique (25 mai). Une occasion pour les participants à une cérémonie organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, de rendre hommage au rôle fédérateur, joué par le roi Mohammed V, durant cette période décisive.

Dans son allocution, le ministre des Affaires étrangères, de la Coo­pération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné que «le règne du feu Sa Majesté Mohammed V, Que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde, était en phase avec les luttes pour la libération, au Maroc et en Afrique». En effet, juste après l’Indépen­dance du Maroc en 1956, il a mobilisé les ressources du Royaume, au service des mouvements de libération des pays africains frères, dans un élan de communion et de solidarité panafricaine.

«Le défunt Souverain, Père de la Nation, avait fait du Royaume, aussi, une terre d’accueil et de ralliement des Mouvements de libération et des leaders d’indépendance africaine», a-t-il rappelé. «Héritier et Compagnon de lutte de Son illustre Père, feu Sa Majesté Hassan II, Que Dieu ait Son âme, n’a, à son tour, ménagé aucun effort au service de la stabilité et de l’indépendance des pays africains frères», poursuit le ministre, tout en précisant que «sous la con­duite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a maintenu ses positions et principes envers le continent africain».

Parmi les intervenants à cette occasion, le Haut-Commissaire aux anciens résistants et anciens mem­bres de l’Armée de libération, Mustapha El Ktiri, a aussi loué les contributions du royaume de Maroc, aux mouvements de libération africains. «L’histoire retient qu’au lendemain de son indépendance, le Royaume a mis en exergue la dimension africaine à travers le projet pionnier auquel avait participer le feu Sa Majesté le Roi Mohammed V, en accueil­lant en janvier 1961 la Con­férence de Casablanca et en créant le Groupe de Casab­lanca pour élaborer une politique africaine commune, une politique d’unité et d’intégration économique et so­ciétale sous le signe du Pa­nafricanisme», déclare-t-il.

Rakoto

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