Pour lutter efficacement contre la corruption, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), a mis en place en décembre le Système d’information intégré de la gouvernance et de l’anti-corruption (Siigac). C’est un instrument pour mesurer les progrès en matière de lutte contre la corruption, notamment la politique de redevabilité.
« On a toujours dit que les résultats ne sont pas satisfaisants en matière de lutte contre la corruption, nous allons pouvoir vérifier cela grâce à ce nouvel instrument », indique le secrétaire exécutif du CSI, Tsiry Razafimandimby, hier à Antaninarenina, en marge de l’atelier d’appropriation et d’alimentation des modules dans le système. L’atelier sera clôturé ce jour.
« On prend souvent comme référence les données de Transparency International sur l’indice de perception de la corruption. A présent, nous pourrons évaluer nous-mêmes les efforts entrepris et à entreprendre », explique Tsiry Razafimandimby.
Le Siigac permettra d’évaluer les actions à améliorer ou à rectifier. « Nous obtiendrons des informations sûres qui nous permettront de mettre en place de nouvelles stratégies », a fait savoir le secrétaire exécutif du CSI. Néanmoins, l’utilisation de ce nouveau système requiert la collaboration de tous les organes de lutte contre la corruption. « A travers l’évaluation des données, nous serons en mesure de dire si le pays avance ou recule dans la lutte », conclut-il.
T.N