Antananarivo: la CUA entre dans la deuxième phase de son opération état civil

Conformément à l’article 7 de la Convention sur les droits des enfants, ratifiée par Madagascar en 1990, chaque enfant a le droit d’être enregistré à l’état civil et de bénéficier d’une identité. Dans ce sens, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) poursuit les réformes en la matière, à travers le projet d’enregistrement rétroactif des naissances de tous les enfants de la capitale.

Soutenu financièrement par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le projet est actuellement à sa deuxième phase. Le lancement officiel se déroulera ce jour, en marge de la promotion de la santé de proximité dans les différents quartiers de la capitale.
«Cette opération contribue aussi à l’amélioration de la base de données du recensement de la municipalité d’Antananarivo, conjuguée avec des actions socio-sanitaire menées périodiquement auprès de la population vulnérable», a fait sa­voir la CUA.
Pour rappel, lors de la première phase de l’opération, 4.207 jugements supplétifs de naissance ont été délivrés rien que pour An­tananarivo si le projet cible 17.000 enfants dans 31 communes de la région Ana­lamanga.

Une réforme initiée en 2018
Les réformes d’envergure en matière d’état civil ont été initiées à Madagascar en 2018, avec la promulgation de la loi 2018-027 du 18 février 2019 relative à l’état civil. Cette nouvelle loi comporte des avancées, telles que l’augmentation du délai réglementaire de déclaration de naissances à 30 jours, l’implication des institutions sanitaires et des Fokontany ainsi que la gratuité de la déclaration. Des mesures qui témoignent de l’engagement de l’Etat en faveur de la facilitation de l’enregistrement des faits d’état civil et de l’accès à l’identité.

Sera R.

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