Deux figures du monde des médias viennent de disparaitre à quelques heures d’intervalle. Le premier, Jean-Louis Rafidy, qui a rendu l’âme, dimanche dernier, était une personnalité reconnue comme pionnier au sein de la radio et télévision nationales dont il fût le premier directeur en 1967. Celui que l’on surnomme « la voix d’or » avait alors commenté à la radio nationale les cérémonies de l’indépendance en 1960. Son parcours lui a permis par la suite de suivre sa carrière comme conseiller à l’ambassade de Madagascar à Washington et secrétaire général du ministère du Budget et des finances, entre autres. Sur les réseaux sociaux, les hommages en son honneur témoignent de la place qu’il avait auprès des hautes personnalités de divers horizons.
Mirana Razafindrazaka, une figure des médias et de la société civile aussi, pour avoir été présidente du conseil d’administration de l’ONG Communication-Idea-Development (CID), est également décédée. En guise d’hommage, il est écrit sur la page de l’ONG CID que « Mirana a su inspirer chacun de nous à donner le meilleur de nous-mêmes, à repousser nos limites et à viser l’excellence » et que « Sa bienveillance et son empathie nous ont permis de grandir en tant que personnes et en tant que membres engagés de l’ONG CID ».
Rakoto