Le gendarme qui a été violemment poussé par le député élu à Toliara I, Siteny Randrianasoloniaiko, a décidé de porter plainte le 11 juin, c’est-à-dire quelques heures après les faits, d’après le commandant de la Gendarmerie nationale (CommGn), le général Andry Rakotondrazaka. Depuis, une enquête a été ouverte.
« En tant que citoyen, la victime a le droit d’être protégé par la Loi. Une enquête a été ouverte et dès que ce sera terminé, l’affaire sera remise entre les mains de la Justice », a indiqué le général Andry Rakotondrazaka, hier au Toby Ratsimandrava.
Ce responsable a rappelé les dispositions de l’article 224 du Code de pénal qui pourraient s’appliquer à cette situation. « L’outrage fait par paroles, gestes, menaces, écrits ou dessins non rendus publics, ou encore par envoi d’objet quelconque dans la même intention, et visant un commandant de la force publique, un officier ministériel, un agent dépositaire de la force publique ou tout citoyen chargé d’un ministère de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, sera puni d’un emprisonnement de un mois à six mois et d’une amende de 100.000 ariary à 900.000 ariary, ou de l’une de ces deux peines seulement ».
Tsilaviny Randriamanga
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