Lors de la réouverture du Rovan’i Madagasikara au grand public, hier, le président de la République, Andry Rajoelina, a martelé que personne ne peut lui enlever son patriotisme.
La réouverture du Rovan’i Madagasikara a été placée sous le signe du patriotisme et de la fierté nationale, hier. Dans son allocution, le Chef de l’Etat a répondu, de manière indirecte, aux discussions animées autour de sa nationalité, ces jours-ci.
Reprenant les déclarations de l’ancien Premier ministre Rainilaiarivony, forcé en exil en Algérie, le chef de l’Etat a indiqué « Personne ne peut nous enlever le patriotisme qui brille en nous. Personne ne peut nous enlever notre identité. Personne ne peut enlever ni changer le sang malgache qui coule dans nos veines ».
Le pays a été vaincu « parce qu’il y a eu des traitres »
Cette déclaration intervient au moment où des partis politiques remettent en cause la volonté du chef de l’Etat de défendre son pays, à cause de sa bi-nationalité rendue publique à travers les réseaux sociaux ces derniers temps. Une information à laquelle ses détracteurs se sont jetés pour « affaiblir » le régime.
Certains, depuis leur exil…en France, continuent d’ailleurs de semer le trouble au sein de l’opinion. Tout comme d’autres formations politiques qui, auparavant, font partie de la majorité présidentielle. Sans cibler ouvertement personne, le chef de l’Etat a rappelé dans son discours que le pays a été vaincu « parce qu’il y a eu des traîtres » et qu’« il s’agissait de Malgaches comme nous ». Et lui d’ajouter, « Faites attentions, sachez qu’il y a encore des traîtres qui continuent de diviser mais nous n’accepterons pas d’être divisés car c’est le patriotisme qui nous guide pour servir le pays ».
Sur sa lancée, le chef de l’Etat a également rappelé que la réouverture du Ro van’i Madagasikara « nous rappelle que les dirigeants passent mais les actes restent ». « Nous écrivons l’histoire car ce que nous avons accompli ne peut pas être effacé», a poursuivi le président de la République qui n’a pas manqué de remercier l’équipe du ministère de la Communication et de la culture.
J.P