Le second acte de la rencontre avec les acteurs politiques, suite de la rencontre du 24 mars, se tiendra le 22 juin au Novotel. L’objectif reste inchangé, impliquer le maximum d’acteurs pour des élections apaisées.
Une suite logique de la première rencontre qui intervient à la fin du bouclage de la refonte de la liste électorale.
Cette nouvelle rencontre vise à faire connaître les étapes franchies. Selon les informations recueillies, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) feront de nouveau face aux acteurs politiques ce jeudi au Novotel,
« Dans le cadre d’une dynamique de continuité et au vu des recommandations formulées lors du premier dialogue du 24 mars dernier », indique-t-on. Contacté hier dans la soirée, le rapporteur de la Ceni, Soava Andriamarotafika a confirmé cette information en notant qu’elle s’inscrit aussi dans la dernière ligne droite de la fin du processus de refonte de la liste électorale. Outre les acteurs politiques, cette deuxième rencontre impliquera également les représentants des institutions et des organisations de la société civile, ainsi que les partenaires techniques et financiers.
La première réunion, pour rappel, avait permis d’avoir «des discussions ouvertes sur les différents volets du processus et sur les préoccupations» des parties prenantes au processus électoral. L’initiative avait été d’ailleurs saluée par les partenaires internationaux, dont les Nations unies qui ont noté « la volonté des différents acteurs de s’impliquer dans un processus électoral fiable, juste, transparent et apaisé » et que « La poursuite du dialogue est importante et contribuera, sans nul doute, à établir un climat de confiance ».
Apaisement
L’organe électoral souhaite ainsi impliquer le maximum d’acteurs pour des élections apaisées. « Nous souhaitons des élections fiables et apaisées », a fait savoir Soava Andriamarotafika. « Des améliorations et des éclaircissements ont été apportés après la première rencontre », a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, la Ceni reste confiante quant au budget électoral. «Le gouvernement a déjà indiqué promulguer un décret en l’absence de la LFR concernant le budget. Les bailleurs de fonds ont également annoncé vouloir y participer», a rassuré le commissaire électoral.
J.P et T.N