Conjoncture: le TGV avance vers les élections

Alors que la nationalité du président suscite des débats virulents, le parti TGV évoque la peur de l’opposition d’aller vers les élections.
« Nous n’avions pas l’intention de nous exprimer, étant donné que le débat ne devrait même pas avoir lieu, mais nous sommes contraints de le faire face à la situation qui prévaut », a indiqué le gouverneur d’Analamanga, Hery Rasoa­maromaka, hier à Isoraka, lors d’une rencontre avec la presse organisée par le parti TGV.
«En toute objectivité, la Constitution permet à tout individu de nationalité malagasy de se présenter aux élections. Andry Rajoe­lina est encore malagasy, de ce fait le problème ne se pose pas»,
a-t-il ajouté. Pour le parti fondé par le président Andry Rajoelina, les opposants ont tout simplement peur des élections.
« En tant que politiciens et députés, il est clair que les opposants craignent les élections car ils savent que le président actuel est imbattable », a-t-il ajouté. Le TGV invite ainsi chaque acteur à avancer vers les élections, car « L’heure n’est plus à la transition ».
De son côté, le député Andry Ratsivahiny n’a pas manqué de défendre le président en soulignant clairement que malgré sa double nationalité, « Il est le seul capable de défendre les intérêts du pays ». A titre d’exemple, jusqu’ici, seul Andry Rajoelina a osé demander à la France, la restitution des îles Eparses, après le président Ratsiraka bien des années auparavant.

T.N

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