Les échéances électorales arrivent à grand pas et la présidente de la Chambre basse, Christine Razanamahasoa lance un appel à l’apaisement.
La session parlementaire n’a été clôturée que vers 23 h vendredi, après la tentative de destitution avortée de quelques membres du Bureau permanent. Lors de sa prise de parole, la présidente de l’Assemblée nationale n’a cessé de faire appel à l’apaisement à l’approche des élections. « Attendons sagement que les dates des élections soient décrétées et conformons-nous uniquement aux dispositions de la Constitution », a-t-elle indiqué lors de son discours de clôture.
L’appel se tourne alors vers les acteurs politiques qui devraient tout mettre en œuvre pour instaurer un climat d’apaisement dans le pays. « Soyez juste et honnête car le pouvoir ne fait que passer », a-t-elle lancé.
Christine Razanamahasoa regrette que les idées et projets de société n’aient plus leur importance dans l’élection d’un candidat. « Ce ne sont plus les idéologies qui comptent mais plutôt l’argent », a-t-elle déploré. Malgré cela, la présidente de l’Assemblée nationale aspire au bon déroulement des élections. « Je garde espoir que le financement des élections arrive bientôt », a-t-elle déclaré.
Toutefois, l’histoire retiendra que des événements inopportuns sont survenus à Tsimbazaza depuis le début de la session parlementaire ordinaire. Outre l’absence de la Loi de finances rectificative (LFR), le face-à-face avec le gouvernement n’a pas eu lieu non plus. Au lieu de cela, une tentative de destitution a été fomentée par certains députés qui, au final, s’est terminée en queue de poisson.
« Nous n’avons aucun intérêt à ce que le face-à-face ne se tienne pas », s’est défendue la présidente de la Chambre basse. Cependant, aucun des textes importants censés être adoptés lors de cette première session ordinaire n’a été validé. Parmi ceux-ci, la résolution auprès de la Haute cour de justice (HCJ), totalement snobé par les députés.
T.N
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