Les jeunes Ankoay viennent de faire honneur au pays en défendant les couleurs nationales à la phase finale de la Coupe du monde de basket, réservée aux moins de 19 ans à Debrecen, en Hongrie. Certes, ils ont terminé 14e de cette compétition planétaire mais, pour une première participation, ils n’ont vraiment pas démérité. D’autant plus que l’un des protégés de coach Mémé, en la personne de Mathias M’Madi, le meneur de la sélection nationale, a été élu meilleur marqueur de la phase de poules. En tout, les Ankoay ont disputé sept matchs. Ils ont concédé cinq défaites, face respectivement aux ogres américains,aux Slovènes,aux bleuets français, durant la phase de poules, et face aux Coréens et Egyptiens durant le match de classement. Les deux victoires, ils les ont eues au détriment des Libanais et des Hongrois. Ces derniers ont joué sur leur parquet et devant leur public.
Ces résultats démontrent que les Ankoay se trouvaient parmi les outsiders mais il faut reconnaître qu’ils ont joué aussi les troubles fêtes. Qu’à cela ne tienne, ils ont obtenu le respect de tout un peuple. Ils ont battu et mouillé leur maillot pour défendre l’honneur du pays. La participation à cette joute internationale marque donc un jalon important pour les joueurs de la sélection nationale. Pas plus tard qu’un mois en Autriche, les Ankoay ont quitté la Coupe du monde de basket 3×3 avec une victoire et trois défaites.
Dans son 13e Velirano, le président de la République veut faire du sport et de la culture une fierté et, au regard des résultats obtenus jusqu’ici, on peut affirmer sans ambages qu’il a vu juste. En 2019, l’équipe des Barea, quarts de finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations, a écrit la plus belle page de l’histoire du football du pays. Elle a été saluée par toute la communauté de football. Même euphorie quand l’équipe des Barea Chan, sans ses éléments expatriés, a terminé troisième du Championnat d’Afrique des Nations Chan. Aussi bien en individuel qu’en collectif, nos sportifs commencent à développer une notoriété croissante. Ils commencent aussi à inspirer le patriotisme. La question est maintenant de savoir comment capitaliser sur la percée de nos porte-fanions ? En attendant, on ne peut qu’être fiers d’eux.
Mparany