C’est maintenant plus clair, du moins pour ceux qui hésitent à franchir le cap. Le récent soutien financier d’une partie des partenaires internationaux consolide, à plus d’un titre, la tenue des consultations populaires dans les mois à venir, et ce, conformément à la Constitution.
Il faut se rappeler que le soutien de la communauté internationale peut jouer un rôle majeur dans la tenue d’élections démocratiques et transparentes, compte tenu des moyens à disposition de l’Etat. Il suffit de revoir le montant initial proposé par la Commission en charge des préparatifs pour le comprendre, soit près de 140 milliards d’ariary. Alors que la loi de Finances initiale de cette année, avait prévu une enveloppe de 40 milliards d’ariary.
En dépit d’une enveloppe revue à la baisse, il existe un gap difficile à combler sans l’appui des partenaires. A part le soutien technique, la mise en place d’un basket fund, quel que soit le montant, devra permettre à tous les responsables de suivre de rythme. Il appartient maintenant aux organisatrices d’assurer la fiabilité et la transparence et à l’Etat de les soutenir avec les moyens. Quant aux partis politiques, il est temps de passer aux choses sérieuses. Les élections se préparent bien avant l’échéance prévue. Au lieu de passer du temps à gloser dans des débats inutiles, le moment est peut-être temps de suivre le mouvement et de penser aux élections.
Durant cinq années, l’opposition a fustigé le régime en place. Certains ont dû d’ailleurs passer plus de leur temps à critiquer qu’à penser à leur stratégie. Tandis que le régime a, lui aussi, disposé de cinq années pour réaliser ses promesses. Dans quelques mois, il appartiendra aux citoyens de juger et de prendre en main leur destin. En attendant, tous autres débats restent inutiles.
Rakoto