Les nageurs passent à l’étape supérieure, les 13, 14 et 15 juillet. En effet, le staff technique de la Fédération malgache de natation (FMN) a décidé de passer au crible les membres de la présélection afin d’établir le groupe qui défendra l’honneur du pays à la maison en août, aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI).
Le bassin olympique de 50 m de Toamasina sera le théâtre d’une lutte pour une place en sélection. L’échéance malgache, prévue du 23 août au 3 septembre, se concrétisera pour certains et ne sera qu’un rêve pour d’autres. Le test durera trois jours et concernera plus d’une trentaine de nageurs.
« Nous devrons boucler la liste des huit nageuses et huit nageurs qui défendront l’étendard malgache à ce rendez-vous indianocéanique. Surprise ou pas, il faut que les nageurs se battent à chaque épreuve pour espérer se retrouver dans le groupe final », note le directeur technique national, Naivo Razafindrafidy.
Profiter au maximum
Quinze joueurs et autant de joueuses au départ. « Il s’agit d’une compétition internationale qui se jouera à domicile et il faut en profiter pour aligner le maximum de nageurs. Ce qui n’est pourtant pas le cas. Le grand souci étant d’aligner un seul athlète dans plusieurs épreuves. Ce qui engendre sans doute une contre-performance chez les nageurs », déplore le technicien.
Ce dernier a fait savoir que durant cette période hivernale, les nageurs se sont entraînés pour la dernière fois en avril. Ce qui aura sans doute une répercussion sur leurs performances. « Il est temps de passer à l’étape supérieure, parce que les Jeux des îles approchent à grands pas et nous devons être prêts à temps », estime le technicien. D’autant plus que les Réunionnais et les Mauriciens n’ont pas chômé.
Avec les 40 médailles en jeu, Madagascar compte faire mieux que la médaille de bronze remportée à La Réunion en 2019.
Soafara Pharlin