Aux côtés des groupements d’employeurs du secteur privé (Gem, Sim, Fivmpama…), la Conférence des travailleurs de Madagascar (CTM), regroupant les centrales syndicales des travailleurs les plus représentatives (Fisema, Sekrima, Fisemare …), réclame «la nomination dans les meilleurs délais d’un nouveau directeur général à la tête de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps)». Pour ces entités cotisantes, cela devrait assurer la continuité des services, afin de ne pas pénaliser les adhérents de cet établissement public national.
Lors d’une rencontre avec la presse dans les locaux du Groupement des entreprises de Madagascar (Gem) à Ambohijatovo hier, William Marimbeloson, coordonnateur de la CTM, estime à «un milliard d’ariary par jour» les pertes enregistrées par la Cnaps, à cause de cette fermeture. Portant la voix de ses camarades, le syndicaliste n’est pas contre cette grève, selon ses dires, mais demande aux grévistes la réouverture des portes.
A en croire José Randrianasolo, coordonnateur général de la CTM et non moins président du Conseil d’administration de la Cnaps, «le CA a délibéré jeudi 13 juillet, tout en prenant une décision d’injonction de travail adressée aux employés ordonnant la reprise immédiate des services». Aux dernières nouvelles, les syndicats grévistes auraient organisé une réunion, hier afin de décider de la suite à leur mouvement.
Et, malgré les affichages indiquant la fermeture des bureaux de la Cnaps, on a constaté hier que certains membres du personnel ont assuré un service minimum au siège de la Cnaps Ampefiloha.
Arh.