Saison des fruits : les «mandarines greffes» inondent les étals

La saison des agrumes est en principe dépassée. Toutefois, les «mandarines greffes» ou «mandarines ja­ponaises» continuent toujours d’inonder les marchés de fruits de la capitale. «En moyenne, 4 à 5 camions de 8 tonnes approvisionnent quotidiennement Anosibe Tsena depuis mardi», a témoigné hier un grossiste. Il précise que cette tendance se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’août.
A Anosibe Tsena, un panier de mandarine greffe, de 20 à 25 kg, coûte entre 50.000 et 60.000 ariary au marché de gros. Acheté en moyenne entre 2.500 et 3.000 ariary le kilo, ce fruit est vendu au détail entre 3.500 et 4.000 ariary le kilo, contre 500 à 700 ariary la pièce.

Ambohijafy détrôné
Selon toujours les grossistes d’Anosibe, si Ambohijafy, Commune de Fenoarivo (Atsimondrano), est réputé comme étant le principal producteur de «mandarine greffe», l’Itasy et de le Bongolava sont en passe de lui ravir ce titre. Actuellement, Ambohijafy peine à produire 1.800 tonnes de mandarine japonaise par an pour une superficie de 300 ha d’orangeraies, contre le triple auparavant, de source auprès de la Commune de Fenoarivo. Cette baisse de la production est due aux parasites et à des mouches provoquant une maladie des orangers, sans parler des grêles.
«Dans la région d’Itasy, les planteurs d’orangers d’Ambatomanjaka, de la commune de Miarinarivo, sont actuellement les principaux fournisseurs de la capitale en mandarine greffe», selon toujours notre source. Elle note aussi que ces planteurs viennent également d’Ambohijafy. L’amenuisement des surfaces d’orangeraies exploitées, auquel s’ajoute de jour en jour la hausse du nombre d’exploitants, les a obligés à prospecter ailleurs dans les années 80.

Sera R.

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