Réouverture de Base Toliara: Enième appel de détresse de Tsianisiha

Les habitants de la Commune rurale de Tsianisiha, une des communes d’implantation du projet d’exploitation de sables minéralisés, Base Toliara, continuent d’envoyer un appel de détresse. Les communautés réclament leur droit au développement, à travers la reprise des activités dudit projet.

Ces habitants remettent leur sort entre les mains des autorités étatiques, face à la dégradation continue de leur condition de vie. « Campagne culturale souvent compromise faute de ressources en eau, des centres de santé débordés, inflation galopante… ». Ce sont autant de difficultés auxquelles fait façe la population, selon Frankel Ravahatrarivo, un des notables dans cette commune. La population de Tsianisiha appelle à une prise de mesures urgentes de la part des autorités, en permettant à cette compagnie de terminer les travaux qu’elle a déjà entrepris avant sa suspension.
Les dangers sur l’environnement et la santé des populations ont d’ores et déjà été écartés par les scientifiques et experts en la matière. L’adjoint au maire de la Commune rurale de Tsianisiha, Mamy Narison atteste par ailleurs que les soi-disant opposants à ce projet ne sont pas impactés par cette exploitation et sont juste jaloux et envieux des communautés bénéficiaires des retombées positives de ce projet minier.
« Ces gens ne sont même pas issus des communes concernées par le projet. L’ouverture de ce projet n’engendrera pas de conflit. Au contraire c’est son arrêt qui ne règle rien actuellement », a-t-il assuré.

Rattraper le retard de développement
Par ailleurs, bon nombre de jeunes chôment dans la région. D’autres ont déjà été formés au Kenya, grâce à Base Toliara, mais ne trouvent pas de travail adéquat. Ruffin Tovondrainy, est parmi ceux qui avaient déjà eu la chance de travailler pour Base Toliara et qui s’estime avoir été bien rémunéré. « La réouverture de ce projet permettra de nous donner du travail et de nous éviter d’être impliqués dans des activités illicites», a-t-il assuré.
« La reprise de ce projet ne se limite pas au déplacement et à la construction de nouveaux tombeaux. Il faut tenir compte des autres projets sociaux comme la construction d’écoles et d’hôpitaux comme chez nous à Tsianisiha ainsi qu’à Ankilimalinike. Il faut que l’Atsimo Andrefana rattrape son retard en termes de développement », lance Roger Manahy, propriétaire de terrains et de tombeaux dans la zone d’exploitation de Base Toliara.
Pour dire que, Base Toliara ravive l’espoir d’un avenir meilleur pour la Commune rurale de Tsianisiha.

Arh.

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