« Pour le bon déroulement de l’élection, il faut consolider l’apaisement ». C’est le propos formulé par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa dans sa déclaration appelant à l’apaisement dans le pays.
A quelques mois de l’élection présidentielle, prévue au mois de novembre, le numéro Un de la Chambre haute souligne qu’il est nécessaire de renforcer cet apaisement et la stabilité du pays.
« L’élection est l’un des événements importants pour notre pays et la population car c’est l’occasion pour les citoyens d’exprimer leur opinion. C’est pourquoi, il faut faire en sorte à ce que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions possibles », a déclaré Herimanana Razafimahefa, en marge d’un événement à Ambohitromby, Ankazobe, samedi.
Dialogue
A entendre ce chef d’institution, il faut assurer à ce que les trois phases, c’est-à-dire avant, pendant et après l’élection, se déroulent dans un environnement de paix et de sécurité. Pour ce faire, tous les acteurs impliqués doivent renforcer le contrôle et l’observation de ces stades de l’élection. Il a souligné que les actions menées ces derniers temps par les Partenaires techniques et financiers, ainsi que les chefs d’églises, entre autres, contribuent déjà au renforcement de cette stabilité de l’élection. Les dialogues menés avec tous les acteurs politiques, y compris les membres de l’opposition, vont d’ailleurs dans ce sens.
Il est à rappeler que conformément au second alinéa de l’article 46 de la Constitution, c’est le président du Sénat qui assure l’intérim du président de la République dans le cas où ce dernier se porte candidat à sa propre réélection. Le chef du gouvernement et lui se chargeront d’assurer ainsi le bon déroulement de l’élection et la stabilité jusqu’à l’arrivée d’un président nouvellement élu.
Tsilaviny Randriamanga