L’aéroport de Sainte-Marie est désormais aux normes internationales après plusieurs travaux de conformité réalisés. L’infrastructure a obtenu son certificat d’aérodrome international.
Ayant rempli les normes internationales en termes de certification des aérodromes, l’aéroport de Sainte-Marie est doté d’un certificat d’aérodrome international. Le président de la République, Andry Rajoelina a fait le déplacement sur l’île en fin de semaine pour la remise du certificat.
La certification est délivrée conjointement par l’Aviation civile de Madagascar (ACM) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). L’obtention de la certification fait suite à la réalisation de plusieurs travaux à l’aéroport de Ravoraha pour sa mise en conformité. «La certification sera publiée à l’international dans le but de rassurer les compagnies aériennes étrangères pour les inviter à venir desservir Sainte-Marie. L’aéroport Ravoraha est le sixième aéroport de Madagascar ayant reçu la certification d’aérodrome après Antananarivo, Taolagnaro, Mahajanga, Toamasina et Nosy Be», d’après les explications du directeur général de l’Adema, Jean Germain Andrianiaina.
Les vols de nuit désormais autorisés
Le chef de l’Etat a également procédé à l’inauguration du balisage lumineux de la piste de l’aéroport Ravoraha. Ces équipements nouvellement installés vont sécuriser les atterrissages et les décollages de nuit. Ils seront également nécessaires pour faire face aux conditions météorologiques particulièrement difficiles sur l’île Sainte-Marie. L’aéroport de Sainte-Marie pourra également augmenter sa capacité d’accueil en offrant la possibilité aux compagnies aériennes de programmer des vols de nuit. La compagnie Tsaradia a effectué le premier vol d’essai dans la soirée du 13 juillet.
Dans sa prise de parole, Andry Rajoelina a souligné que la modernisation de cet aéroport figure parmi les Velirano qu’il a faits à la population locale durant la campagne électorale de 2018, tout en signifiant que le gouvernement entend multiplier les efforts pour relancer le secteur touristique après la pandémie de Covid-19.
Rakoto