Alors que la fuite de sujet du baccalauréat continue de créer une onde de choc sur la toile, quelques membres de l’Exécutif et des acteurs politiques sont montés au créneau, hier, pour apporter des précisions tout en appelant à ne pas se laisser embarquer dans une campagne de déstabilisation. A part le chef de l’Etat, d’autres responsables du gouvernement se sont aussi exprimés.
« L’objectif était de déstabiliser. Il y a pourtant des limites à ne pas franchir et c’est inacceptable », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Yvette Sylla, en marge de la célébration de la fête nationale suisse. Elle ajoute que dans cette affaire, la véritable cible n’a pas été atteinte et que les enfants ne doivent pas en être les victimes. Dans son intervention, la ministre vise directement ceux qui sont à l’origine de cette perturbation.
Dans la foulée, un élu du Sud, lors de son intervention sur une chaîne privée de la capitale, a invité les membres de l’Exécutif concernés directement par le sujet, plus précisément le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à prendre leurs responsabilités.
Pour rappel, le secrétaire d’Etat à la gendarmerie, le général Serge Gellé, a déjà affirmé mercredi qu’une dizaine de personnes ont déjà été appréhendées dans cette affaire et que les enquêtes suivent leur cours.
J.P