Un complot de déstabilisation, selon les termes utilisés par le sénateur Richard Ramanambitana, pour décrire le contexte en pleine ébullition actuellement.
Le sujet à polémique sur la bi-nationalité du président, Andry Rajoelina, continue toujours de défrayer la chronique. En dépit des explications apportées par le chef de l’Etat, l’opposition continue à s’acharner sur cette question. Tout sauf normal d’après ce membre de la Chambre haute. Il évoque des actes de déstabilisation par rapport à la situation actuelle.
«Cet acharnement autour de la nationalité du président de la République, montre que l’opposition cherche tous les moyens pour affaiblir le pouvoir en place. Son objectif est de faire en sorte que tous les projets du gouvernement ne puissent pas se réaliser», a expliqué Richard Ramanambitana, hier.
Fuite de sujet
D’après toujours ce sénateur, il ne s’agit pas d’une simple coïncidence ou d’un simple hasard si à part cette polémique, une fuite de sujets du baccalauréat, a aussi fait couler beaucoup d’encre. Cet incident qui a perturbé le déroulement de cet examen national, fait également partie d’une série de manœuvres de déstabilisation visant à ébranler le pouvoir en place, selon ses explications. En fait, le scandale des sujets fuités a éclaté le même jour que la déclaration faite par la plateforme d’opposition, RMDM annonçant son intention de descendre dans la rue, pour exiger le départ du président.
«Crise politique, désordres et déstabilisations, la population n’en veut plus. Or, les actions de l’opposition tendent à mener le pays dans le chaos alors que l’élection aura lieu dans quelques mois», souligne Richard Ramanambitana.
Gouvernement de cohabitation
Devant l’appel de certains membres de l’opposition, pour la mise en place d’un gouvernement de cohabitation, ce sénateur a donné une réponse formelle. Le contexte actuel n’a rien à voir avec celui de 2018 qui a nécessité la mise en place de cette forme de gouvernance, a-t-il expliqué, soulignant au passage qu’à l’époque, le pays était au bord d’une nouvelle crise politique, ce qui n’est plus le cas actuellement.
Le sénateur a par ailleurs annoncé que l’heure est déjà à la préparation des élections. De ce fait, il a appelé les acteurs politiques
à œuvrer pour la mise en place d’une atmosphère d’apaisement, permettant la tenue des scrutins.
Tsilaviny Randriamanga