Les récents incidents survenus lors des épreuves du Baccalauréat, n’ont pas laissé les membres de la société civile insensibles dont le CCOC, Transparency International, le JCI Iarivo, le Rohy, l’ONG Ivorary ou encore Action Education. D’après eux, le moment est venu de prioriser le secteur de l’éducation.
«Les maux dont souffre le secteur éducatif, nécessitent la mise en place d’une solution pérenne, des réformes en profondeur et systémique ainsi que des actions curatives et non justes palliatives» ont-ils indiqué hier à Ambatonakanga. Pour la société civile, les actions de l’Etat en faveur de l’éducation sont insuffisantes et mal gérées.
A titre d’exemple, le retard de paiement des vacations des surveillants ou encore la mauvaise organisation des examens. A rappeler que l’appel à candidature pour les surveillants du Bacc, n’a été lancé que le 11 juillet.
A cet effet, la société civile appelle le gouvernement à «faire tout son possible afin de traiter le fond du problème et assurer la bonne gouvernance du secteur de l’éducation à Madagascar». Pour elle, «C’est une question de responsabilité, de respect de droit et de dignité, de redevabilité et de transparence». Elle exhorte alors les responsables à entreprendre des actions pérennes et efficaces pour le bien des enfants malagasy.
T.N