Après avoir publié officiellement la liste électorale, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), poursuit les préparatifs électoraux. Sauf changement, le chronogramme des activités devrait être présenté avant le début du mois d’août.
Le processus électoral continue pour passer à la prochaine phase en vue de l’échéance du 9 novembre. Au programme, l’élaboration des bulletins et imprimés de vote, la formation des membres des bureaux de vote et surtout la régulation des campagnes électorales. Sur ce dernier point, la Ceni aura pour mission de repartir les temps de parole et d’antenne sur les chaînes nationales ou encore de fixer les règles durant toute la période de campagne, notamment en matière d’affichages et de meetings politiques. L’organe électoral sera également chargé de recevoir les dossiers de candidature auprès des districts, avant de les valider par la suite.
A propos de la caution de 200 millions d’ariary, l’organe électoral n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. Lors d’une rencontre avec la presse, vendredi, son président, Dama Arsène Andrianarisedo, a juste indiqué qu’il s’agissait d’une décision prise par le gouvernement. Alors qu’au même titre que la date des élections, la caution est fixée à partir de la proposition de la Ceni. Dans tous les cas, la caution servira à financer les dépenses des candidats, notamment l’élaboration des bulletins de vote et autre matériel nécessaire.
De leur côté, les candidats ne semblent pas vouloir attendre le chronogramme pour battre les campagnes. Alors que certains ne cessent de parcourir les régions, d’autres multiplient les déclarations politiques, si d’autres encore ont eu du mal à digérer la décision de l’Exécutif de ramener la caution à 200 millions d’ariary. Le chronogramme de la Ceni s’avère alors déterminant pour la suite du processus.
T.N