Décision est ainsi prise par l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU), d’augmenter à 800 ariary le ticket de bus dans la capitale à partir du 1er août. Ce, au grand dam des usagers qui ne manquent pas de se plaindre par rapport à la qualité du service offert par ces coopératives, genre voitures peu confortables et loin d’être à la norme techniquement, non-respect du cahier de charges par rapport au trajet ainsi qu’aux heures de travail, et la liste est loin d’être close pour énumérer toutes les mauvaises habitudes des « taxi-be ».
Pourtant, lorsqu’ils ont décidé d’augmenter à 600 ariary le frais de transport, ces transporteurs ont promis d’améliorer la qualité de leur service. Une parole non tenue donc, car depuis la prise de cette décision en 2022, la situation n’a nullement changé. Et aujourd’hui encore, ces mêmes transporteurs décident, de manière unilatérale, d’augmenter de 200 ariary de plus le prix du ticket et ce, sans consultation au préalable des autorités compétentes. Ces dernières n’ont été informées de la décision que par l’entremise d’une annonce par médias interposés. Ce qui, en d’autres termes, tendrait à dire que ces décideurs veulent contraindre les autorités pour une discussion, probablement afin d’imposer leur condition.
Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore réagi par rapport à cette décision de l’UCTU. En attendant, les usagers risquent de ne pas avoir le choix à part le fait d’accepter cette hausse. Bon gré mal gré, ils vont devoir supporter ce diktat des transporteurs avec leur prestation de service exécrable à plus d’un titre. Une décision en tout cas, qui ressemble pour beaucoup à celle prise récemment par les transporteurs régionaux. Ces derniers, sous couvert de ce qu’ils appellent des « tarifs saisonniers », ont depuis quelques jours, révisé à la hausse leurs tarifs.
Tsilaviny Randriamanga